8.6.14

=is this your flag?=


In September 2003 I met a Croatian in the Youth Hostel Van Gogh, Brussels. He loved football and was in Brussels to watch the Croatia national team playing Belgium on the qualifying for UEFA EURO 2004 (http://www.whatsthescore.com/football/international/european-championship/belgium-croatia-odds-18491.html). After hours talking about football (he even knew Brazilian teams such as Criciuma and Goias) he gave me this Croatia flag, with what I think it is his home town written (Drenova). Since Brazil and Croatia are opening the 2014 World Cup next Thursday, I think this flag would be more useful to its owner, don’t you? Would you share it and help me to find him? Hey, mate, are you in Brazil? Is this your flag?

Esta bandeira é sua?
Em setembro de 2003 eu conheci um croata no albergue Van Gogh, em Bruxelas. O cara era fanático por futebol e estava lá para ver a seleção da Croácia jogar contra a Bélgica nas eliminatórias para a Eurocopa de 2004. Depois de um tempão conversando sobre futebol (ele conhecia vários times brasileiros, falou até de Criciúma, Goiás), ganhei dele esta bandeira da Croácia. Acho que Drenova é a cidade natal dele. Quinta é dia de Brasil e Croácia na abertura da Copa e acho que esta bandeira seria mais útil ao dono, certo? Será que conseguimos achar o croata? Compartilhe!

8.10.13

=ralf & demi nas livrarias=

Eu ainda não nasci, mas já tenho o meu, e você? 


“Ralf & Demi” já está nas livrarias! Compartilhe!

- No site da Editora Quatro Cantos, com frete grátis
- Na Saraiva
- Na Cultura
- Na Siciliano
- Na Martins Fontes


24.9.13

=ralf & demi, meu primeiro livro=


Ralf só faz a primeira metade das coisas. Demi, só do meio pro fim. Juntos são vice e versa. As ilustrações são da Clara Gavilan. Publicado pela editora Quatro Cantos.

Compre aqui:

Livraria Cultura
Saraiva
Editora Quatro Cantos

8.11.12

=as guitarras de doolittle, pixies=

Só as guitarras de todas as músicas do Doolittle, obra-prima do Pixies. Editaram para ter, na grande maioria das vezes, os canais do Joey Santiago com as guitarras e violões do Black Francis preenchendo os silêncios. Timbres sensacionais, linhas melódicas bonitas, suaves, junto com esporros e explosões de distorção. Maravilha, maravilha.

Vai de play que as 15 músicas emocionam.

Época bonita de se viver.

 

7.11.12

=john frusciante em blood sugar sex magik=

Só as guitarras de Blood Sugar Sex Magik, do Red Hot Chili Peppers. Faixa a faixa, isoladas, do início ao fim. Trabalho de guitarra dos mais criativos da história do rock. Aperte o play e deixe a playlist rolar macia. Com vocês, John Frusciante.

23.8.12

= curupira (en français) =



Ce que je vais vous raconter, j’avoue ne l’avoir jamais vu, de mes yeux vu. Mais c’est la vérité vraie. Je vais vous raconter l’histoire telle quelle. Telle que, tout petit, j’ai entendu de mon père, qui lui a entendu de la bouche de ma grand-mère, qui l’a appris de mon arrière grand-père, qui lui a appris mon arrière-arrière-arrière grand-père. C’est donc la vérité vraie.
Mes amis, écoutez bien :
Là bas, dans l’immense forêt Amazonienne, parmi les arbres géants, en plein milieu de la forêt, loin, très loin de toutes les villes… c’est là qu’habite le plus fidèle gardien de la sublime et puissante Mère-Nature : Curupira.
Curupira est le gardien des forêts. Il est le protecteur et le défenseur des peuples de la forêt, et de tous les animaux qu’y habitent.
Il a des yeux de braise, une chevelure de feu. La peau très mate et n’est pas plus haut qu’un curuminzinho. Et la chose la plus incroyable : ses deux pieds sont tournés vers l’arrière ! Oui ! Il marche en avant, mais ses pieds sont tournés vers l’arrière ! Vérité vraie ! Vue et vécue par tous les peuples de la forêt ! C’est ainsi qu’il laisse des empreintes qui trompent les chasseurs méchants. Ils suivent les empreintes, mais c’est le Curupira qui les traque sans relâche, qui les persécute et les rend fous avec son terrible sifflement. Un sifflement fort et aigu. Plus fort et plus aigu que le sifflement d’un sifflet d’argent. Le sifflement le plus strident jamais entendu depuis que la Terre est Monde.
Le Chasseur qui rencontre Curupira, n’a pas le choix : ou il fuit la forêt aussi vite qu’une flèche, ou il reste là, paniqué, en plein milieu de la immense forêt Amazonienne, perdu pour toujours, parmi les arbres géants. Loin, très très loin de toutes les villes…
Écoutez bien mes amis :
Armé de fusil et de balles, beaucoup d’hommes lâches se croient aussi puissant que le léopard, et ils plongent dans la forêt sans se poser de question, qu’il fasse jour ou nuit. Or, tout le monde sait qu’il ne faut pas pénétrer dans le grand royaume la nuit tombée. Avec une arme à feu, l’homme se croit le roi de la jungle : il se croit plus fort que l’alligator, plus rapide que la cougard, plus cruel que l’anaconda. Sans pitié, il vise les animaux de toutes tailles : les grands, les moyens, et même les petits. À chaque empreinte, humm, l’eau lui vient à la bouche. Tel un cor de chasse, les bruits et les odeurs lui annoncent la chair tendre de sa proie. Dans cette frénésie, le doigt collé à la gâchette, il peut tuer tout ce qui respire : les mâles, les femelles, et même leurs petits, par simple plaisir de tuer. Et le chasseur qui tue pour le plaisir de tuer… ah la la, celui-là n’échappera pas à la colère de Curupira,  grand protecteur de la forêt.           
Mais attention, tous ceux qui ont tenté de chasser dans le royaume de Mère-Nature sans demander la permission, ne sont jamais revenus pour nous en parler… ils ne croyaient  pas en l’existence du Curupira !
Vous voulez des preuves ? Alors écoutez ça :
« La nuit tombait aux abords de la grande forêt d’Amazonie. Tião, chasseur habile mais un peu distrait, se prépara à entrer dans la forêt pour débusquer une paca ou un tatou pour le dîner. Mme Dina, sa femme, lui demanda de ne pas attraper de cotia. Elle n’aimait pas tellement. Sachant son mari tête en l’air, elle disait : « Rappelle-toi : Paca, oui ! Tatou, oui ! Cotia non!»
« Pour ne pas oublier, chemin faisant il répétait, comme une litanie : « Paca, oui ! Tatou oui ! Cotia non! », « Paca, oui ! Tatou oui ! Cotia non! »
« Fusil chargé et lanterne à la main, Tião prit le chemin du Noçoquém, verger sauvage dans la forêt. C’était un bon endroit pour chasser. Parce que c’est là que les bêtes affamées cherchent de la nourriture. « Paca, oui ! Tatou oui ! Cotia non! »
« Dès son arrivée, il considéra les alentours, reconnut le terrain, et prît ses repères pour le chemin du retour. Voilà, juste là, entre les deux troncs d’arbres aux bases bien plus larges que la taille de Mme Dina, si larges que même deux hommes se donnant la main n’arriveraient pas à en faire le tour. A l’affût, sur un rocher, il sortit son tabac, roula une cigarette, l’alluma, et commença à la savourer tranquillement. De là où il était, ni trop près, ni trop loin, il pouvait voir tout ce qui se passait sous les arbres. »
« Prenant de looongues bouffées, il se sentait bien, il rêvassait. Il attendait, serein, le passage d’une paca ou d’un tatou à la chair succulente. Il y avait des cotias aussi, humm, délicieuses grillées, mais Mme Dina, sa femme, n’aimait pas tellement. « Paca, oui ! Tatou oui ! Cotia non! »
« Chasseur expérimenté, Tião avait l’habitude d’attendre et savourait ces moments de paix. Il aimait écouter les sons de la forêt la nuit, les hululements du hibou, le crissement des insectes, le chant des grillons, le craquement des branches… le craquement des branches ?! Une cotia ! Il sort de sa rêverie, voit passer la cotia et se prépare à tirer. Puis se ravise. Non, Mme Dina n’aime pas ça. Il fallait attendre une paca, ou un tatou, ce n’était qu’une question de temps… »
« Tião savourait la fin de sa cigarette, lorsqu’il entendit des pas sur des feuilles sèches. Il jeta vite son mégot, prit la lanterne et l’attacha au canon de l’arme pour éclairer la cible et ajuster son tir. Pow ! Un tir unique ! Dans le mille ! C’était un tatou ! Fier de lui, il se précipite pour ramasser son butin. A trois mètres une paca énorme tente de s’enfuir. Pow pow ! Encore dans le mille ! Tião se voyait déjà exposant ses trophées sur la place du village, le sourire de Mme Dina fière de lui. Un cerf! Pow pow ! Pling !...Pling ?! Des trois balles tirées pour faire tomber le cerf, la dernière, étrangement, brilla comme une luciole. Or, une balle qui se transforme en luciole, comme vous le savez, c’est de la magie. Et la magie dans la forêt, c’est presque toujours l’œuvre du Curupira. »
« En Amazonie, seules les étoiles sont témoins de l’incroyable lumière qui est apparue cette nuit-là sur le verger du Noçoquém. Une clarté de soleil de midi inondait le Noçoquém, transformé en clairière. Partout ailleurs, la nuit. Tião regarda la crinière de feu et se mit à trembler comme une feuille. Il sentit la chaleur sortant des yeux de braise et devint pâle comme un linge. Il vit les pieds retournés et ses dents commencèrent à claquer, enfin…celles qui lui restaient : sept en haut et six en bas. »
« C’était qui, mes amis ? C’était Curupira ! »
« Le puissant gardien de la forêt était là, monté sur un énorme cochon sauvage. Étrangement, sa petite taille ne le rendait que plus impressionnant et effrayant. Tião savait qu’il était venu pour lui donner une leçon. Sans un mot, la petite créature pointe vers le milieu de la clairière et, comme dans un mauvais rêve, Tião se revoit : pénétrer dans la forêt…allumer sa cigarette…les ronds de fumée…l’attente sur le rocher, et tous ses gestes et pensées jusqu’à la mort des trois animaux.  En effet, il était entré dans la forêt la nuit, sans permission ! Il avait tué un tatou, largement suffisant pour permettre à Mme Dina de préparer le dîner, mais il ne s’était pas arrêté là, poussé par la vanité et l’excitation de la chasse, il avait tué en plus une paca et un cerf. En plus, il avait jeté son mégot par terre, mettant le feu au sous-bois. Ca commençait à faire beaucoup… »
« Rappelez-vous : le chasseur qui tue par simple plaisir… ah la la, celui-là souffre beaucoup dans les mains du Curupira. »
« Terrorisé, trempé d’une sueur glacée, Tião court en direction des deux troncs d’arbres…. Disparus ! Aucun des deux troncs aux bases bien plus larges que la taille de Mme Dina n’étaient là. Magie de Curupira ! Totalement paniqué, il pointe son arme sur la créature qui le regardait, impassible, un sourire malicieux aux lèvres. Se sentant impuissant, il fit appel à toute la rage dont il était capable pour vaincre sa peur et tira : Pling Pling Pling !...Pling ?! Son arme à feu était alors devenue une source de lumière, dont le canon crachait des flots de lucioles».
« Dans un acte ultime de désespoir, il tomba à genoux et joignit les mains pour demander pardon. Il pleura. Il s’excusa. Il promit de ne plus jamais recommencer… »
« Alors, le dieu de la forêt, gardien, protecteur des animaux et le plus fidèle défenseur de la sublime Mère Nature, effectua un large geste du bras droit. Dans un mouvement orchestré, les lucioles enveloppèrent le tatou, la paca, le cerf  ainsi que Tião. Grâce à son pouvoir magique, Curupira les fit disparaître et fit surgir quatre immense oiseaux au milieu des lucioles, d’énormes oiseaux, aux plumes brillantes et de toutes les couleurs."
« Un autre geste solennel et magique de Curupira et le fusil que Tião laissa tomber se ramollit. Puis il jaunit, s’étira, grandit, grossit, grandit encore, s’enroula, puis grandit encore, et s’enroula encore et encore… jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était devenu un boa. Ravi de ne plus être un fusil, le boa remercia Curupira d’un clin d’œil et se glissa dans la forêt. »
 « Cette nuit-là, Mme Dina attendit en vain. Elle prépara le dîner avec ce qu’elle trouva dans le garde-manger. Elle mangea toute seule sur la véranda, gênée par le triste chant de l’Urutau, qui survolait en cercles l’habitation, comme pour annoncer une mauvaise nouvelle. Comme elle ne supportait pas de voir des animaux, sauf bien sûr dans ses casseroles, elle passe la nuit à ramasser des pierres pour le faire taire. »
« Cette nuit-là, au milieu de la grande forêt, bien au centre…là, juste là, très très loin de toutes les villes, le Curupira, le plus fidèle gardien de la sublime Mère-Nature, sentit la présence d’un intrus dans le royaume et se prépara pour une nouvelle mission. A la lumière de la lune la plus pleine que l’on ait vue dans la forêt amazonienne, depuis que la Terre est Monde. » 
par Felipe Schuery
(Traduction en français par les étudiants du Dept. de Portugais de l'Université Blaise-Pascal) 

=clássicos da literatura infantil brasileira=

Com consultoria de Tatiana Belinky.

Vai na imagem e divirta-se.



Nos comentários, a lista completa das respostas (24 títulos).

6.3.12

=spike jonze e os livros=

História de amor (e sexo), animação de Spike Jonze ("Quero ser John Malkovich" e "Onde vivem os monstros") se passa nas estantes da livraria Shakespeare and Company, em Paris.
 
Spike Jonze: Mourir Auprès de Toi on Nowness.com.

27.9.11

=lasciva lula para download=

Para baixar Lasciva Lula. 
Lasciva Lula V (2008)


Assim que decidiram pelo fim da banda, em novembro de 2007, os quatro integrantes do Lasciva Lula firmaram um pacto: gravar e disponibilizar na internet as músicas inéditas que tinham naquele momento. Quase um ano depois, "Vontade de beijar Caetano", "Entre gêmeos e leão", "O mistério da moça" e "Carta ao Cals" - além de "Família feliz", sobra de estúdio do disco "Sublime mundo crânio" - foram lançadas sob o nome "V". "Ode ao Mortadelo e Salaminho", versão da música do Zumbi do Mato, entra como extra.


Sublime Mundo Crânio (2007)


"Produzido pela própria banda e mixado por Iuri Freiberger (Walverdes, MQN e Violins, entre outros) 'Sublime Mundo Crânio' é mais um exemplo de inteligência no rock nacional fora do mainstream. Um disco para se ouvir, ouvir e ouvir." - Marcelo Costa (Scream & Yell)

Óleo de Saliva (2003)


Download

O EP intercala berros e melodias suaves. Referências à Lewis Carrol, Woody Allen e Häagen Dazs. – “Lasciva Lula é rara especiaria, uma banda diferenciada pela invenção e potência.” – Chacal, poeta e produtor cultural


1a Edição (2002)



Com seis músicas encadeadas tematicamente, descrevendo as fases de um relacionamento, “1a Edição” teve a primeira tiragem esgotada.– "Um dos melhores EPs do ‘novo’ pop brasileiro, '1a Edição' sai com seis faixas inspiradas, inundadas de revisionismo, sem nenhum sampler, nem blings nem blongs: é som divertido e com veia psicodélica assumida." — Roberto Pedretti (Revista Backstage)


Lasciva Lula (primeira demo - 2000)



Criada em novembro de 1998, em Cabo Frio-RJ, a Lasciva Lula lançou seu primeiro trabalho em abril de 2000. “Lasciva Lula”, EP com 4 músicas, contou com a produção do DJ e ex-baterista da Pelvs Dodô. – "Apesar da pegada pop (todas as músicas têm potencial radiofônico), há guitarras à Sonic Youth." — Fabiana Batistella (Bizz)


9.8.11

=língua do p=

Aprendi a língua do P com meu pai. Não era dialeto secreto para assuntos cabeludos. Pura diversão.
Para primos e amigos, meu pai era o "Tio" que falava a língua do P. Tipiopô Paupaulimplimnhopô.
Anos depois, eu curtia solitariamente, sob protesto e zombaria de meus irmãos, o Lupu Limplim Claplá Topô, infantil de Lucinha Lins e Claudio Tovar que passava na TV Manchete. Sonhava em participar da Cama de Gato, quadro em que a criança deveria passar por um corredor cruzado por elásticos com sininhos pendurados. Se esbarrasse num elástico, um abraço. Soou, perdeu.
Na minha cabeça, entender o título do programa era senha de seita secreta, diferencial entre a humanidade.



Só esta semana descobri "Língua do P", música e letra de Gilberto Gil gravadas por Gal no "Legal"(1970).



Gaparanpantopo quepe vopocêpê
Garanto que você
Nãpão vapai não vai
Nãpão vapai não vai
Compomprepeenpendeper
Bulhufas
Bulhufas
Dopo quepe tempentapamopos lhepe dipizeper
Não tem problema
Não tem problema

Espetapamopos pelaí
Não tem problema
Não tem problema
Espetapamopos espepeperanpandopo coisas pela aí

Smetak tak tak tak (tak tak tak tak tak)
Mariá bababa baba baba
Catuaba
Cachoeira
Vão me procurar na Lapa
Na gruta da Mangabeira
Quarta-feira de manhã
Quarta-feira de manhã

Pode ser simples curtição.
Pode ser que a língua do P fosse dialeto dos esotéricos que passavam a tarde a filosofar e captar as energias da gruta da Mangabeira.
Ou então uma provocação à censura: "Garanto que você não vai compreender bulhufas do que tentamos lhe dizer. Não tem problema. Estamos pela aí." E conclui com o anúncio da reunião dos revolucionários: Smetak (experimentando microtons na acústica da caverna?), Mariá, Catuaba e Cachoeira, sob a liderança ("vão me procurar") de Gilberto Gil (ou Gal - dependendo do ponto de vista). Será que pintou sujeira na Gruta da Mangabeira depois de "Língua do P"?
Pode ser.
Hoje, ótica particular, "Língua do P" simboliza a satisfação de perceber que os que se foram continuam vivos em seus ensinamentos. Mesmo nesses pequenos e prazerosos momentos de descoberta. Ou... principalmente nesses de pura diversão.
Vapaleupeu, Tipiopô Paupaulimplimnhopô!

4.8.11

=o curupira=


(em francês)

Lá no meio da floresta, entre as mais frondosas árvores, bem no centro, justo lá, longe longe muito longe de toda e qualquer cidade, mora o mais fiel vigia da sublime Mãe Natureza, o Curupira. O que vou lhes contar, confesso que nunca vi, mas conto o que conto direitinho como aconteceu. É o conto direitinho como aconteceu porque foi o que eu pequenininho ouvia do meu pai, que ouvia da minha avó, que aprendeu com meu bisavô, bem do jeitinho que lhe contou meu tataravô.

Meus amigos, ouçam bem: com espingarda e munição, muito homem covarde se acha valente como onça-pintada e mergulha na mata, haja luz ou escuridão. De posse de arma de fogo, acredita-se rei da selva, crê-se mais feroz que jacaré-açu, mais veloz que suçuarana, mais cruel que sucuri. O olho dele mira bicho de todos os portes, grande, médio, mesmo pequeno. A boca saliva à vista de cada pegada de rês. Os cheiros e sons são trombetas que anunciam o macio da carne da caça. O dedo que aperta o gatilho manda bala em pai, mãe e cria pelo gosto mais tolo de matar. E caçador que mata só por diversão, ahhh esse sofre na mão do Curupira.

O Curupira é o guardião das matas, o protetor dos animais, o defensor dos povos da floresta.

Tem pele morena e olhos de fogo, cabeleira cor de brasa e altura de um curuminzinho. E, acreditem, os dois pés são virados para trás. Ele anda pra frente, mas com os pés para trás! Sim, o povo jura, é verdade dada como vista e vivida: seus calcanhares apontam diretinho para frente. E é assim que ele deixa pegadas que confundem os caçadores perversos. Quem segue nos passos dele, tem o Curupira sempre ao encalço para azucrinar o juízo com o assovio mais estridente já ouvido desde que nossa Terra é Terra. Um assovio alto e fino. Mais alto e mais fino que silvo de apito de prata. Caçador que encontra o Curupira, das duas uma: ou foge da mata em disparada ou fica perdido para sempre lá no meio da floresta, entre as mais frondosas árvores, bem no centro, justo lá, longe longe muito longe de toda e qualquer cidade.

Querem provas? Ouçam só: era já boca da noite quando Seu Tião, caçador lá da Amazônia, se embrenhou na mata para arrumar paca ou tatu para a janta. Cotia, Dona Dina não gostava. “Paca, tatu, cotia não”, dizia de si pra si e repetia seu Tião o caminho todo.

Seu Tião tomou rumo do caminho do Noçoquém, de espingarda e lampião na mão, para matar caça que por ventura aparecesse sob a fruteira, que é lá que bicho faminto procura alimento, come os frutos, mata a fome. Assim que chegou, vasculhou ao redor, reconheceu o terreno e certificou-se de que a trilha de volta era a mesma da vinda, por entre dois troncos de bases mais largas que a cinta de Dona Dina. Sentou-se numa pedra, cortou e amassou tabaco, preparou o cigarrinho e acendeu. Dava umas baforadas loooooooooongas, sentado, sereno, só pensando na caça ainda por vir. De modo que percebia, nem tão longe nem tão perto, na maior tranquilidade, tudo o que acontecia sob as copas carregadas de frutas.

Acostumado que estava, saboreava a espera. Ouvia a noite própria da mata: os trilos, pios e pipios do murutucu, o zum zum zum zum dos insetos, os cricris cricris do grilo, os - crec! - estalos dos – crec! - galhos... Estalos de galho?!? CREC?!? Olha lá uma cotia! Cotia, Dona Dina não gostava. Aparecer paca ou tatu era só questão de tempo.

Foi então, no cotoquinho do cigarro, que Seu Tião ouviu ruído de pisada em folha seca. Tacou a guimba acesa na capoeira, catou o lampião e juntou ao cano da arma para iluminar o alvo e ajustar a mira. Tchom! Tiro único e certeiro estalou bem nos cornos de um tatu. Tchom! Tchom! Chumbo grosso duas vezes para abater uma paca enorme. Tchom! Tchom! Puf!

Dos três tiros disparados para derrubar um veado, o terceiro, deus me livre, reluziu em vagalume. Bala que vira vagalume, vocês sabem, é magia. E magia no meio do mato é obra do Curupira.

As estrelas lá do céu da Amazônia são testemunha do clarão que se abriu no caminho do Noçoquém naquela noite. Clarão de dia aberto, clarão de meio-dia do mais pleno. Seu Tião avistou a cabeleira vermelha e tremeu. Sentiu-lhe descer goela abaixo o calor seco dos olhos de fogo e desbotou. Viu os pés às avessas e bateu os dentes que restavam, sete em cima, seis em baixo. Era quem, meus amigos? Era o Curupira.


O pequeno deus das florestas estava lá, montado num porco do mato, para punir o Seu Tião. A paca, o tatu e o veado, Curupira mostrou, eram muito mais que o bastante para Dona Dina preparar a janta. A capoeira, Curupira apontou, consumia-se em chamas com o fogo da guimba do cigarro que Seu Tião havia tacado. E caçador perverso, que mata só por diversão e que não respeita a floresta, ahhhh esse sofre na mão do Curupira.

Seu Tião, encharcado pelo suor frio do pavor, correu à procura da trilha de volta para casa. Esquadrinhou tudo tudinho e não encontrou nenhum dos dois troncos de bases mais largas que a cinta de Dona Dina. Coisa do Curupira. Seu Tião decidiu então fuzilar aquela aberração medonha, com tiro de espingarda e muita raiva para vencer o medo. Puf! Puf! Puf! A arma de fogo era agora fábrica de luz. Dali só saíam vagalumes. Em último ato de desespero, Seu Tião se largou de joelhos no chão e juntou as mãos a pedir perdão. Chorava e pedia desculpas, jurava para sempre se endireitar.

O pequeno deus guardião das matas, protetor dos animais e mais fiel vigia da Mãe Natureza fez um movimento chamativo com o braço direito. Orquestrados, todos os vagalumes envolveram a paca, o tatu, o veado e Seu Tião. Pelo poder da magia, Curupira fez surgir, no lugar do que antes havia ali, quatro pássaros imensos no meio dos vagalumes, pássaros gordos, com penas brilhantes de todas as cores. Com mais um movimento solene e mágico do braço direito do Curupira, a espingarda de Seu Tião foi amolecendo, amarelando, encourando, engordando, amaciando, crescendo, enrolando, crescendo mais, enrolando mais e mais e mais... Até que, quando se deu conta, já era uma jiboia. Feliz de não ser mais arma de fogo, a cobra agradeceu o Curupira com uma piscadela e rastejou mata adentro.

Naquela noite, Dona Dina esperou em vão. Preparou a janta com o que encontrou na dispensa e comeu sozinha na varanda de casa, incomodada com o canto triste e rouco, como quem ronca um lamento aflito, de um urutau que sobrevoava em círculos o terreno. Dona Dina, que não suportava bicho fora da panela, passou a madrugada arremessando pedras para calar o urutau.

Lá no meio da floresta, entre as mais frondosas árvores, bem no centro, justo lá, longe longe muito longe de toda e qualquer cidade, o mais fiel vigia da sublime Mãe Natureza, o Curupira, preparou-se para mais uma missão sob a luz da lua mais cheia que se viu na floresta amazônica, desde que nossa Terra é Terra.

Por Felipe Schuery.

Texto para a oficina de lendas brasileiras da Foire Internationale de Clermont-Cournon, em Auvergne. Inspirado na versão do Juro que Vi (vídeo abaixo).

17.6.11

=letras data crônica=

data crônica - felipe schuery
(2009)

1. pico intranet
2. contranada
3. oba, info!
4. fundo da caixa
5. dentro da tela
6. tantos
7. conglomerado americano de entretenimento
8. número de série
9. sabor hortelã
10. hora de vomitar
11. anzol
12. mais um pouco mais
13. pílulas, drágeas, comprimidos
14. cem/sem


1. pico intranet
(felipe schuery)

player one/pow, pow, zigue-zague, bope, beco, bangue-bangue/midi funk em game vip/chuto a porta, atiro, vai, aumenta o som/zapeei, plim, plim, intervalo, tic tac nobre, money money boom/bling blong trim trom bip/esse toque é meu? é seu? é de quem?/por que desligar?/tomada é veia/por que desligar?/é pico intranet/me ligar...

2. contranada
(felipe schuery)

bolo no forno/tem folha de sonhos/aluguei 2001/comprei colchonetes/equipei o som/dentro do mundo/país, cidade/bairro, prédio, sala e tela/cabeça no espaço/que a moldura (não?) enquadrou/caixa-crânio sem xyz/fim do alfabeto/contranada em mim

3. oba, info!
(felipe schuery)

missionários da pancadaria vêm/apresentações do kung-fu zen/deu na tela grande virou cult/culto à informação, nosso banquete/info pop cult net banquete/info pop cult net banquete/matias convidou (oba, info!)/hoje tem jantar (oba, info!)/teoria mashup menu/making of kung fu/urbe convidou (oba, info!)/hoje tem jantar (oba, info!)/no menu, charo, jererê/dub, doc, bbc

4. fundo da caixa
(felipe schuery)

fulana disfarça viaja, descansa da fama/um pouco de paz/...espoca o flash!/acaba na banca ampliada na capa de apelo pop/paga no caixa, leva pra rua, pôster de bar/sala de espera, recreio da turma/fôrro do armário, escritório, empresário/confira no fundo da caixa a data indicada de validade/confira no fundo da caixa a data indicada de validade

5. dentro da tela
(felipe schuery)

epilepsia vendo pikachu/102 horas online/soube que morreu um sudanês gigante/tropeçou, caiu/dentro da tela/dentro da tela/topless na praia, digital filmou/vídeo pra punheta online/pobre da mocinha que bebeu demais/se despiu, caiu/dentro da tela/dentro da tela/1011 001 01 011 01/depois não diga que eu não avisei...

6. tantos
(felipe schuery)

disseram que é bom partir/eu li que é melhor ficar/o telejornal diz que basta voar/tarólogos estão em dúvida/tem site que desmente tudo/índios, com fumaça, mostram como é fácil/quem mais pode me socorrer?/quem vou escutar, visto que são tantos?

7. conglomerado americano de entretenimento
(felipe schuery)

grandes corporações são poucas/cada vez menos, cada vez maiores/a farmácia ali da esquina foi comprada/pela empresa de tecidos lá da china/e ela faz parte/de um conglomerado americano de entretenimento/o jornal esconde/que os remédios estão podres/o jornal esconde/os escravos tecelões/o jornal esconde/que as ordens vêm de longe/o jornal esconde, o jornal esconde (what about these news?)/supergigantemegamaxiultra/hiper turnês com produção de deus/o estádio centenário foi abaixo/pra que fosse construída a igreja pop/ e ela faz parte/de um conglomerado americano de entretenimento/o jornal esconde/que calaram gente a bala/o jornal esconde/a propina do pastor/o jornal esconde/que as ordens vêm de longe/o jornal esconde, o jornal esconde (what about these news?)

8. número de série
(felipe schuery)

se afogou em números/da boca escorria uma parte do rg/expeliu as senhas somente depois que o socorro chegou/subtraindo, dividindo e apagando/aplicando equações, descobrindo pis/pasep/cpf, agência, conta, inscrição/telefones de casa, do escritório/celular do chofer e da amante.../aí armou-se o banzé/e a mulher gritou no pé do ouvido do marido/o número de série do revólver que estava na gaveta

9. sabor hortelã
(felipe schuery)

prazer maior que ouvir o novo cd que saiu/é gozar com as preliminares/consumir informação de todo o processo anterior/a expectativa é fantasia sabor hortelã/o fato em si quando acaba é falta/busca-se um novo objeto, suporte pra mais o que falar/angustiado com o excesso/não consegue botar mais nada pra escutar

10. hora de vomitar
(felipe schuery)

hora de vomitar info da manhã/hora de vomitar info da manhã/hora de vomitar info, info/4 x 2, golaço, aumentaram a passagem/greve em praga, chuva forte, mega sena/04 09 21 34 51 54/hora de vomitar info da tarde/hora de vomitar info da tarde/hora de vomitar info, info/maquinário está quebrado/prazo já passou e nada/tem um erro de projeto/volta tudo, quem ligou, quem faltou, quem vacilou/hora de vomitar info da noite/hora de vomitar info da noite/hora de vomitar info, info/no telejornal, desgraça/primo vem passar uns dias/prestação vencida... sim, te amo/deita aqui, vem sonhar com a hora de vomitar info/hora de vomitar info, info

11. anzol
(felipe schuery)

ei, filho/não é religião/é lixo cultural, cinismo/quimera dura de engolir/receita pra atrair carente/é engodo em anzol/livro que cheira mal/ei, pai/se é pra me confortar/eu topo até tomar chorume/pago e levo a minha paz/remédio pra tirar carência/mordo engodo em anzol/fungo o que cheira mal

12. mais um pouco mais
(felipe schuery)

sempre um pouco mais um pouco mais um pouco/um pouco mais um pouco mais/sempre um pouco mais um pouco mais um pouco/um pouco mais um pouco mais/e ver que cada vez mais/falta um pouco mais um pouco mais/e ver que sempre haverá uma fonte nova pra beber...

13. pílulas, drágeas, comprimidos
(felipe schuery)

por favor, encurta o romance/quero séries, não quero filmes/bastam as manchetes dos jornais/contra o disco pela canção/pílulas, drágeas, comprimidos/vim dar um alô, não vou demorar/o nome do ano, quem é? passou/e agora, quem é? passou/e agora, quem passou?

14. cem/sem
(felipe schuery)

cem (sem) melhores lugares pra ir/cem (sem) mulheres bonitas pra dormir/cem (sem) igrejas pra rezar melhor/cem (sem) mirantes pra ver o sol se pôr/cem (sem) praias pra se bronzear/cem (sem) canções pra te conquistar/cem (sem) dicas pra nunca sofrer/sem espaço/sem tempo/pra viver/sempre que a gente tenta marcar de se encontrar/você fica de ir lá em casa/eu fico de te ligar/cem (sem) contos de mitos e lendas/cem (sem) discos de grupos com c/cem (sem) jogos de computador/cem (sem) vinhos de uva merlot/cem (sem) datas pra comemorar/cem (sem) frases pra te impressionar/cem (sem) nomes pra pôr no bebê/sem espaço/sem tempo/pra viver/sempre que a gente tenta marcar de se encontrar/você fica de ir lá em casa/eu fico de te ligar

21.3.11

="casal de velhos", lasciva lula=

Filmei numa tarde livre em Paris, dia seguinte do show do Pavement no Zenith. Um ano depois juntei tudo nessa edição fuleira aqui:

22.12.10

=o poeta na tela=



Manuel Bandeira comenta, no Jornal do Brasil de 15 de novembro de 1959, a exibição de "O poeta do castelo":

"Senti-me devassado na tarde de anteontem, e de noite não dormi bem, a minha própria imagem me perseguia. Fiquei também bastante vaidoso, meio compenetrado de que tenho um enorme talento para ator e de que Hollywood não sabe o que está perdendo na sua ignorância da minha existência."



E o diretor Joaquim Pedro de Andrade conta como foi filmar o poeta:

O POETA FILMADO
Suplemento literário do Diário de Notícias de 17 de abril de 1966

Há seis anos atrás, cercado de refletores, cabos, trilhos e uma equipe de filmagem que se mexia nervosamente em seu pequeno apartamento, Manuel Bandeira descobriu que era um bom ator. A sua risada alegre e inesperada, comemorando o primeiro take do filme O Poeta do Castelo, foi para mim a mesma e boa surpresa que desde menino eu ouvia quando menos esperava.

Sou afilhado e amigo de Manuel Bandeira. Às quartas-feiras, ele vinha jantar com meu pai (Rodrigo Melo Franco de Andrade) e falava de tudo. Me lembro bem das noites em que ele se indignava, contando alguma coisa que o tivesse irritado e agitava-se impulsivo, violento, para de repente achar graça na própria fúria e na história que estava contando. Vinha então aquela risada alegre que eu quis pôr no filme e acabou resultando na única cena que o ator Manuel Bandeira teve dificuldade de fazer.

O telefone tocava, na sua mesa de cabeceira. Manuel atendia e quando reconhecia a voz de um amigo dava a tal risada. A partir dessa alegria, segundo o roteiro, é que o poeta tomava impulso para ascensão a Pasárgada, no fim do filme. Fizemos um ensaio. Manuel riu sem vontade. No segundo e terceiro ensaios o ator se irritava cada vez mais, quando ria. Experimentamos então o estímulo real. Manuel telefonou a um amigo, Dante Milano, se não me engano, para pedir que ele lhe telefonasse de volta. Mas o Dante não estava. Quando começamos a procurar outro amigo, no caderninho de telefones do poeta, ele perdeu a paciência. Mandou rodar a câmera, atendeu o telefone que não tinha tocado, perguntou quem estava falando e ao ouvir a risada imaginária deu a risada, mais alegre e espontânea do que nunca. Guardo mágoa, até hoje, porque a campainha do telefone continuou tocando, no filme, mesmo depois do poeta ter tirado o fone do gancho. A culpa foi do montador Baldacconi, que num momento de mau humor resolveu me hostilizar dessa maneira insólita.

Se eu pudesse hoje fazer outro filme sobre Manuel Bandeira, não lhe pediria como fiz antes para que representasse o seu personagem diante da câmera como se ela não existisse. A técnica do cinema direto, desenvolvida recentemente, pôs bem a descoberto o artificialismo desse processo usado nos documentários posados tradicionais. Mesmo assim e ainda agora, acho que os dados da composição do filme, talvez por serem tão aparentes e declarados, funcionam como a proposição de um jogo, como na obra de ficção, e armam um processo eficiente para apreender e, transmitir uma impressão verdadeira, ou pelo menos sincera, sobre o poeta filmado.

Sensível a esses problemas, Manuel Bandeira informou a grande número de pessoas que a operação da compra do leite, realizada várias vezes por semana, não tinha nada da pungência com que aparecia no filme. Era, para ele, uma ação desprovida de emocionalismo. E que nesse caso, como em outros episódios filmados, a verdade imediata, realista, foi substituída pela verdade de uma representação, de uma visão interpretativa, tão legitimamente como na subida ao céu que o poeta pratica em vida, no fim do filme. Por esse processo, o roteiro pretendia comprimir na manhã cotidiana do poeta a representação de sua vida.

Quando tive a idéia do filme, pedi a Manuel Bandeira que escrevesse um esboço de roteiro aproveitando tudo que ele costumava fazer de manhã, num dia comum. Manuel começou assim: “B. está dormindo. De repente se mexe e acorda. Estende a mão, apanha o relógio-pulseira na mesinha ao lado, vê que já são 7 horas – tempo de se levantar. Senta-se na cama, passa a mão na cabeça, fica alguns segundos pensativo. Afinal ergue-se, veste o roupão, caminha para o balcão, escancara a janela”. E acabou assim: “B. aproxima-se, da banca dos jornais, compra o Correio da Manhã e afasta-se pela avenida Presidente Wilson, lendo a folha”.

Naquela altura eu ainda não conhecia a força do ator e tive medo de abrir o filme com o despertar do poeta. Acho que não há nada mais difícil para um ator do que uma cena em que ele está dormindo e acorda, ou uma cena em que ele boceja. Por isso comecei o filme já com o poeta acordado, o que, como precaução, se revelou afinal desnecessário. Estou hoje convencido de que Manuel tem o material de um excelente ator, capaz até mesmo de acordar e bocejar com a maior naturalidade, mas, antes de mim, ele próprio demonstrou que tinha confiança e disposição na sua capacidade de representar, sugerindo aquela cena de abertura. Os bons atores têm dons especiais que a escola ou o trabalho podem desenvolver mas não podem criar. Com o filme, ficou evidente que o poeta também é um excelente ator, que só por acaso, ou pela força de suas outras vocações, não se profissionalizou. A alegação de que ele levou vantagem porque conhecia muito bem o seu personagem e tinha o physique du rôle não desmerece o seu trabalho, ao contrário do que querem alguns, já que esses são apenas elementos necessários, básicos, a partir dos quais o ator começa a sua criação.

Em O Poeta do Castelo, Manuel Bandeira, apesar de amador, comportou-se com o rigor e a disciplina dos melhores profissionais. Que eu me lembre, só umas três vezes ele perdeu a paciência. Na seqüência do pátio, por exemplo, quando um grande número de lixeiros apareceu de repente, já no fim da filmagem, e começou a limpar a sujeira habitual e essencial ao cenário, apesar dos nossos protestos. Ficamos ameaçados de ter que filmar tudo de novo, e o poeta não aceitou bem essa solução. Resolvemos o problema conseguindo que os lixeiros nos deixassem terminar a seqüência para então serem filmados no ato de limpar o pátio. Em geral, só nas cenas de rua, quando os populares se punham à espera conosco de que o sol aparecesse ou desaparecesse, é que o poeta parecia silenciosamente arrependido.

Quando filmávamos dentro do seu apartamento havia mais serenidade. Santa Rita dos Impossíveis, a estatuazinha de gesso quebrada, dadas as referências de vida e de poesia espalhadas pelo apartamento aparecem no filme e sobreviveram incólumes aos deslocamentos de câmera e refletores.

Por querer bem ao poeta, fiquei gostando do filme. Acho que o personagem resistiu bem às possibilidades do diretor, que, hoje, reconsiderando o que fez, deixaria que o poeta se afastasse da Avenida Presidente Wilson, no fim do filme lendo o seu jornal.

Fonte: www.filmesdoserro.com.br

=o poeta do castelo=



O POETA DO CASTELO
por João Moreira Salles

O poeta do Castelo, um documentário de apenas dez minutos, é um dos segredos mais bem guardados do cinema brasileiro. Pena. Aos 27 anos de idade, logo no seu primeiro ano como diretor, Joaquim Pedro nos deu uma jóia. Trata-se de um filme tão simples quanto belo. Um senhor em trajes singelos sai para a rua deserta com uma garrafa vazia de leite na mão. Chega na mercearia e a entrega ao rapaz do balcão. Espera. Recebe de volta uma garrafa cheia e com ela retorna para casa — um homem só pela cidade, visto em plano aberto e distante, a câmera posicionada no alto de um prédio. Chega em casa, esquenta o leite, coa o café e faz torradas. O poeta Manuel Bandeira está prestes a tomar o seu café da manhã.

O filme é isso – só isso. O poeta não faz discursos, não nos ensina o sentido da vida, nem mesmo o da literatura. Atravessa uma manhã, apenas. Entre um gole e outro de café, olha pela janela (provavelmente sem vista, pelo que nos foi mostrado da vizinhança), pensa. Busca um livro, veste um pijama. Deita-se na cama, puxa uma mesa de hospital sobre a qual está uma máquina de escrever e escreve. Logo adiante, sai, não sem antes calçar meia e sapato. Os dedos do pé de Manuel Bandeira são nodosos e secos. A mim, lembram um poema de seu conterrâneo João Cabral. Se é que o adjetivo cabe, são pés franciscanos, tão despojados quanto o quarto onde ele está e o filme que o retrata. Ainda em casa, a voz de Bandeira recita o poema “Testamento”:

Criou-me desde eu menino,
Para arquiteto meu pai.
Foi-se-me um dia a saúde...
Fiz-me arquiteto? Não pude!
Sou poeta menor, perdoai!

Como um filme tão simples consegue ser tão tocante? Suponho que cada amante de O poeta do Castelo encontre as suas razões. De modo geral, à margem de qualquer digressão, bastaria dizer que o filme é intransitivamente belo, assim como uma árvore, ou certos prédios. Pessoalmente, duas coisas me fazem gostar tanto deste filme. Em primeiro lugar, a fé que demonstra na beleza sempre discreta dos pequenos gestos do dia-a-dia. Como um pintor holandês, Joaquim Pedro tem grande carinho pelo cotidiano. Garrafas, telefone, coador — cada objeto recebe atenção, o que não deixa de ser um juízo ético: nada, nem mesmo uma garrafa de leite vazia, merece desinteresse. O cuidado com que Bandeira busca sua xícara, guardada dentro de uma queijeira de vidro como se fosse um objeto precioso, é comovente porque revela exatamente isto: desvelo.

A segunda razão é o fato de esse cotidiano prosaico pertencer a um poeta como Bandeira. Há uma adequação absoluta nesse par. Um filme dessa natureza não serviria a um poeta de vida exaltada como Oswald de Andrade – seria falso — e muito menos a um poeta parnasiano, de palavras buscadas e construções preciosas. Mas para Bandeira é perfeito. Bandeira foi um dos poetas que trouxeram a poesia para perto, inspirando-se nas moças do sabonete Araxá, nas manchetes dos jornais e no porquinho-da-índia que ganhou de presente quando era criança. O mundo das coisas simples é o mundo em que ele se sente melhor. É o seu mundo correto.

Em determinado momento, Bandeira pega um dicionário e o consulta. É uma boa cena, um pequeno comentário sobre o poeta. A poesia não brota espontânea em seu espírito. Exige trabalho e esforço. Bandeira também precisa de dicionários. Joaquim Pedro não está negando a excepcionalidade do poeta. Isso seria baixo populismo – afinal, pouquíssimos de nós se comparam a Manuel Bandeira. Joaquim Pedro está dizendo outra coisa: que o poeta, como qualquer um, trabalha. Na aceitação de uma lida cotidiana e sem alarde, Bandeira é um homem como os outros.

O diretor e dramaturgo Domingos de Oliveira teve sua primeira experiência profissional no cinema com O poeta do Castelo. Foi assistente de direção de Joaquim Pedro. Hoje, passados quarenta anos, Domingos se recorda de um grupo de jovens — Joaquim Pedro tinha apenas 27 anos, e ele, 23 - maravilhosamente espantados diante da dupla responsabilidade de fazer jus não só ao poeta, mas também ao cinema, que todos descobriam naquele momento:

“As filmagens em si eram uma missa. Como era importante filmar! O enquadramento sagrado, milimetricamente definido, a la Bresson, que Joaquim amava. E o poeta, sendo padrinho do cineasta, comportava-se pacientissimamente... o poeta exalava humanidade, experiência de vida naquele apartamento mínimo de homem sozinho, onde ficávamos o dia inteiro. Tudo era muito lento. Não a lentidão da incompetência ou da preguiça e sim aquela da responsabilidade do ato de filmar, da busca obrigatória da perfeição...”.

No final de O poeta do Castelo, Bandeira sai para a rua e caminha pela avenida Presidente Wilson, no bairro do Castelo, em direção à Academia Brasileira de Letras. Sua voz em off recita “Vou-me embora pra Pasárgada”. À medida que ele avança, o Rio de Janeiro da década de 1950 corre pela tela. A elegância quieta do passeio, o brio dos prédios, a sombra confortável das grandes amendoeiras, o modernismo de Le Corbusier e de Lúcio Costa logo adiante, tudo sugere que no Rio já se planejou uma civilização — ou pelo menos foi assim que pensei quando assisti ao documentário pela primeira vez, no início da década de 1990. Aos meus olhos, aquela cidade que não conheci parecia caber na utopia que o poeta recitava.

Só recentemente, ao ler as lembranças que Domingos me enviou sobre o filme, descobri que aquilo que me parecia tão bom já era tristeza para Manuel Bandeira:

“Um dia a equipe se atrasou, por algum motivo, e fiquei sozinho com o Bandeira por algumas dezenas de minutos. Em frente ao Ministério da Educação, esperando. Foi terrível. Eu não me atrevia a falar e não me parecia certo ficar em silêncio. Mas assim mesmo o silêncio se impôs durante minutos, ali, em meio ao trânsito, e então o poeta falou. Me disse: 'Esse mundo aqui não é mais o meu. Tudo está muito diferente. As ruas estão todas diferentes. No meu tempo o Ministério não existia... As pessoas também. A maior parte das pessoas que eu conheci já estão mortas. Esse mundo não é mais meu'."